Le Magazine de Moorea vous informe

Commune de
Moorea - Maiao

Atlas de la Biodiversité communale

Création d’un Atlas de la biodiversité communale des zones humides littorales de l’île de Moorea « ‘Aereere no Moorea ».

«L’idée c’est d’avoir, dans un atlas, un état des lieux des forêts littorales de Moorea, afin de mieux les connaitre pour mieux les préserver». La Commune de Moorea-Maiao a répondu à un appel à projet lancé par l’OFB ‘Office Français de la Biodiversité’. Elle a proposé la création d’un atlas de la Biodiversité de Moorea avec un focus sur les forêts littorales, en partenariat avec l’Écomusée Te Fare Natura et avec le soutien technique de la Délégation à la Recherche du gouvernement de Polynésie Française. Les études ont déjà démarré et plusieurs visites sur le terrain ont été effectuées, le Tavana Evans HAUMANI, très sensible aux questions environnementales, s’est rendu sur place à plusieurs reprises avec des élus et les scientifiques mobilisés sur l’action

Contexte et objectifs du projet.
Moorea est une île volcanique de 134km2, elle fait partie de l’archipel de la société situés en Polynésie française. Son lagon qui s’étend sur une superficie de 49km2 pour une largeur de 500 à 1500 mètres ainsi que le lac de Temae situé au Nord-Ouest de l’île, sont classés depuis 15 septembre 2008, « zone humide d’importance internationale » au sens de la convention internationale Ramsar*. La commune de Moorea-Maiao assure un suivi de ces deux sites, notamment dans le cadre du plan de gestion de l’espace maritime révisé en 2021.

Le projet d’Atlas de Biodiversité Communal s’inscrit dans ce contexte et vise à donner la possibilité à la commune de disposer de données fiables et représentatives de la santé écologique de ces zones humides littorales. L’identification de ces zones humides permettra à la commune de :
• Proposer à la DIREN des sites potentiels pour la réintroduction des escargots arboricoles endémiques du genre Partula ;
• Mettre à jour la liste des zones de la convention internationale Ramsar ;
• Limiter les constructions et travaux de terrassement dans ces zones par leurs matérialisations dans le PGA lors de la révision ;
• Déterminer les pistes de réflexion de travail à avoir avec la Direction de l’environnement (DIREN) pour leurs préservations ;
• Sensibiliser les habitants (adultes et enfants), touristes, investisseurs pour la préservation de ces zones.

Tahitian Historical  SocietyMaison KELLUM.

L'association qui fêtera ses 100 ans l'an prochain, est au cœur du développement culturel et économique de la vallée d'Opunohu.

Tahitian Historical Society est une des plus vieilles associations du Territoire,
créée en 1925 par les chercheurs du Bishop Museum qui ont procédé aux premières fouilles archéologiques en Polynésie. Cette association a financé les premières fouilles d’Opunohu  réalisées par Kenneth EMORY archéologue  américain . Le siège de l’association se situait  dans la baie d’Opunohu chez le philanthrope Medford Ross KELLUM  qui finançait ces fouilles. Au début des années 30,  l’association effectuait surtout de la recherche archéologique  c’est aussi elle qui a restauré en premier le Marae de Taputapuatea à Raiatea. Elle a également acheté la pierre des jumeaux de Tipearui, qui devait partir en concassage, et l’a offert au Pays, désormais utilisé  comme logo de la maison de la culture. De très nombreuses pièces archéologiques qui ont été découvertes par l’association ont été offertes au musée de Tahiti et ses îles. Les KELLUM, très sensibles à l’éducation des enfants, faisaient également du soutien scolaire ce qu’ils faisaient déjà aux États-Unis au 19e siècle. Ils organisaient aussi le Noël des enfants de Papetoai et  achetaient des fournitures scolaires. Dans les années  70 et 80, ils ont commencé à accompagner des étudiants polynésiens dans leurs études en archéologie ou en sciences.

La philosophie  de l’association c’est de travailler au développement de la vallée d’Opunohu en se basant sur le patrimoine archéologique, naturel et agricole.
L’association gère l’intégralité des 55ha du domaine KELLUM  qui s’étend depuis le côté mer  où se situe la Maison KELLUM, jusqu’à la crête du mont Rotui. L’activité périscolaire se déroule dans la maison Kellum côté mer le mercredi et vendredi après-midi pour des enfants de la vallée d’Opunohu.   - « L’année 2023 fut marquée par un renforcement de nos actions, la structuration des moyens humains et la rénovation des locaux de l’association, afin de pouvoir accueillir les familles bénéficiaires dans les meilleures conditions possible, souligne Olivier PÔTE Président de l'Association. Ces efforts fournis par l’ensemble de l’équipe bénévole et salariée de l’association ont permis de déployer en 2023 un nombre conséquent d’actions au bénéfice des habitants de Moorea, et plus particulièrement de ceux résidant dans les quartiers prioritaires  d’Urufara, d’Opunohu et de Vaihere.

Inaugurée officiellement en août dernier, la Brigade, dirigée par l’Adjudant-Chef Éric CATAUDELLA­ est située dans un bâtiment de l’ancien dispensaire, face la Mairie annexe de Haapiti.

Les quatre Missions principales de la Brigade Territoriale Mobile.
1/ Le Contact avec la population qui est une mission essentielle pour la Brigade.
2/ La Prévention, avec une présence sur le terrain en patrouille afin d’être visible que ce  soit pour la sécurité routière ou la délinquance.
3/ Les Interventions avec la gendarmerie de Pao Pao avec laquelle la Brigade assure une permanence. Lorsqu’une personne appelle le 17, c’est le centre opérationnel de la Gendarmerie de Papeete qui transfère l’appel sur Moorea vers la disponibilité des patrouilles. Depuis début octobre, la Brigade Territoriale Mobile assure deux permanences de 24h par semaine, de 7h du matin à 7h le lendemain matin.
4/ Investigations, lorsqu’une plainte de déposée, il y a un travail important avec pour but de rassembler les preuves, identifier les auteurs afin de les présenter à la Justice.

Le GEND Truck
C’est l’un des piliers principaux de la Brigade Territoriale Mobile, il s’agit d’un principe assez récent qui est opérationnel en Métropole depuis 2 ans. L’objectif est d’assurer un service de proximité, de contact et de prévention, c’est un condensé de Brigade dans un fourgon aménagé spécialement pour permettre aux gendarmes de retrouver tous les services d’une Brigade, dépôts de plainte, demande de renseignements… Autonome en énergie, il peut recharger ses batteries par une prise de courant ou bien, dans des endroits isolés, par panneaux solaires. Il est également connecté au réseau de la Gendarmerie pour les consultations des fichiers. Outre le GEND Truck, la Brigade est équipée de deux véhicules Légers.